Une violente bagarre entre migrants armés de couteaux a éclaté mardi devant la faculté d'éco-gestion de Marseille. Les étudiants se sont réfugiés dans le bâtiment de l'Université. Le doyen demande à ce qu'une solution soit trouvée en urgence pour éviter que ce genre d'incident ne se reproduise.
Panique sur le parvis de la faculté d'éco-gestion à Marseille. Ils sont une vingtaine de migrants à courir dans tous les sens armés de couteaux.
Une scène d'une rare violence qui s'est déroulée mardi, aux alentours de 13h au moment de la pause déjeuner.
Les étudiants, apeurés, ont été obligés de se réfugier dans l'établissement.
Armés de couteaux
Des témoins nous raconte la scène.
Ils ont commencé à se frapper, à sortir des couteaux de leurs poches, des armes, beaucoup d'armes
confie Sofiane Trabelsi, professeur de l'Université.
Il a sorti un sabre !
s'alarme une jeune fille sur l'une des vidéos des étudiants transmises au doyen.
Traumatisés, les étudiants ont dû attendre avant de pouvoir sortir du bâtiment. "On a dû s'enfermer le temps que la police arrive, une bonne demi-heure après", ajoute le professeur joint par téléphone.
"Une cinquantaine de personnes armées"
Dans le 1er arrondissement de Marseille, plusieurs camps de migrants se situent dans le secteur de la Porte d'Aix à proximité de l'établissement. Depuis quelques mois, certains d'entre eux ont trouvé refuge sous le préau devant l'entrée de la faculté.
"Au départ, on avait juste des problèmes d'hygiène et d'insalubrité, mais pas des problèmes de sécurité et depuis juin la situation a totalement dégénéré", s'inquiète le doyen de la faculté Pierre Granier.
"Une situation intenable"
Selon lui, ce n'est pas la première fois que ce genre d'incident arrive et la situation est devenue intenable.
C'est un problème très compliqué à gérer mais on ne peut pas accepter qu'une cinquantaine de personnes armées et buvant beaucoup stationnent devant la fac
déplore le doyen.
Une pétition adressée au ministère de l'Éducation
Avant l'été déjà, le président de l'Université a informé la Préfecture du contexte de plus en plus préoccupant.
Aujourd'hui, le personnel administratif de la faculté a décidé d'adresser une pétition au ministère de l'Education nationale.
Éventuellement, ils exerceront leur droit de retrait si des solutions ne sont pas apportées rapidement.